AUTRES TEXTES POETIQUES

Et qui s’ouvre à la lumière du ciel : ses fleurs, à ras de terre, comme de l’obscurité qui se dissiperait, ainsi que le jour se lève.
Les liserons des champs ; autant de discrètes nouvelles de l’aube éparses à nos pieds.
Autant de bouches d’enfants disant « aube » à ras de terre.
Ou de modestes coupes à nos pieds, pour y boire quoi !

Aux liserons des champs, in Et néanmoins, après 2000.
Poèmes de Philippe Jaccottet du recueil L’encre serait de l’ombre
Notes, proses et poèmes choisis par l’auteur 1946-2008
Editions Gallimard